En grande difficulté depuis le sacre à la Coupe du monde, Adil Rami (33 ans, 13 matchs et 1 but en L1 cette saison) a vécu une première partie de saison chaotique. Avec sa franchise habituelle, le défenseur central de l’Olympique de Marseille est revenu sur cette période compliquée ce dimanche au micro du Canal Football Club, livrant des confidences touchantes.
"Depuis la Coupe du monde, je galère physiquement et mentalement. A un moment donné, on reste des humains, on a besoin d’air et de souffler. On va dire que je n’ai pas fait le 'deuil' de tout ça. C’est vrai que ça a enchaîné sévère pour moi : je vais rester humble mais en cote de popularité, j’ai tapé la lune. Tellement fort que je suis retombé et que j’étais KO, a admis l’ancien Lillois. J’ai eu le burn-out. (…) L’odeur de la pelouse, je ne la sentais même plus, je n’avais même plus envie de vouloir taper les attaquants. Je me forçais, mais je n’y arrivais pas."
Paradoxalement, la blessure à la cuisse subie en janvier dernier a fait office de remède pour Rami, qui a enfin pu souffler. "C’est bizarre ce que je dis mais aujourd’hui je suis content d’avoir été blessé, d’avoir été aussi longtemps de côté, parce qu’aujourd’hui, je me dis que j’ai faim. J’ai très très faim !", a prévenu le Tricolore qui va devoir batailler pour retrouver sa place de titulaire face à l’émergence du duo Boubacar Kamara-Duje Caleta-Car.