Sur les rotules, l’Olympique de Marseille a décroché, au mental, contre Benfica (1-2, 1-0 4-2 tab) son billet pour la demi-finale de la Ligue Europa jeudi. Avec beaucoup de générosité, les Phocéens l’ont emporté au bout du suspense. Et le milieu offensif Amine Harit (26 ans, 12 matchs et 1 but en C3 cette saison) savoure une soirée aussi folle qu'"exceptionnelle".
"Il n’y rien qui va, mais au final il y a tout qui va. Franchement, tout va de travers. Même nous, de temps en temps, on ne comprend pas. Il y a des choses qui nous tombent dessus, on doit faire avec mais comme je l’ai dit c’est ce qui crée la force d’un groupe. (...) La Coupe d'Europe est spéciale à Marseille ? À jamais les premiers. C’est spécial, c’est un club qui vit pour ça, c’est une ville qui a besoin de ça pour vivre. Je pense qu’il faut s’appuyer sur cette victoire pour faire un gros match à Toulouse (dimanche en L1, ndlr), même si ça va être dur physiquement", a indiqué le Marocain en zone mixte.