Devant les incidents constatés dimanche soir au Vélodrome, avec l'attaque des bus lyonnais en marge de l’Olympico et le comportement honteux de certains fans des Gones, pourtant autorisés à se déplacer sur la Canebière pour la première fois depuis 2015, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a promis de durcir le ton concernant les interdictions de déplacement pour les fans (voir la brève de 12h41). Daniel Riolo se montre fataliste à ce sujet.
"La société française est malade, le football est un reflet de ce qu’il se passe dans la société. On ne peut pas énumérer les incidents car cela prendrait trop de temps. Cette guirlande a explosé hier (dimanche) car on a franchi un cap. (...) Quand c’est à l’intérieur du stade, il y a les vidéos qui permettent d’identifier les auteurs des troubles. On exclut ces gens à vie et on ne veut plus les voir dans les stades. Là , c’était à l’extérieur. On n’empêchera pas des abrutis d’être à la terrasse d’un café. Il faudra que les sanctions soient lourdes. Le problème de notre pays, c’est que les sanctions intérieures et extérieures ne sont jamais assez lourdes dans n’importe quel domaine. Une fois qu’ils seront identifiés, ce sera l’administration qui prononcera une interdiction de stade, pas le club. Ça ne les empêchera pas de revenir au café du coin balancer un pavé dans le bus. Il faut voir le trajet du bus, il y a probablement eu des erreurs. Le classement à risques, c’est un autre débat. Il faut probablement interdire les déplacements des supporters", a regretté l’éditorialiste de la radio RMC, littéralement dégoûté...