Alors qu’il devait représenter une belle vitrine pour notre Ligue 1, l’Olympico, qui ne s’est même pas joué dimanche après le caillassage du bus de l’Olympique Lyonnais, fait la Une dans toute l’Europe ce lundi. Et pour de bien mauvaises raisons... Alors que le journal L’Equipe titre "Le dégoût et la honte", en illustrant ses propos avec le visage ensanglanté de l’entraîneur des Gones Fabio Grosso, les médias étrangers sont sous le choc.
En Angleterre, The Guardian se préoccupe de la santé de Grosso et de son adjoint Raffaele Longo, "grièvement blessés au visage après une attaque contre le bus", alors que The Sun rappelle que "les problèmes lors des matchs impliquant Marseille ne sont pas nouveaux". Même chose aux Pays-Bas, où De Telegraaf parle de "folie du football" et explique que les oppositions entre OM et OL qui fournissent toujours "des scènes particulières", avec la poupée à l’encontre de Mathieu Valbuena en 2016 ou le jet de bouteille sur Dimitri Payet en 2019 en exemples. En Espagne, AS explique que cette soirée noire constitue "une nouvelle mauvaise image pour un championnat qui connaît presque tous les mois des incidents extra-sportifs", alors que le journaliste de la radio Onda Cero Edu Garcia évoque un "énorme problème avec les ultras" dans l’Hexagone. Pour finir, Marca évoque un "chaos total". Difficile de donner tort à ses publications...