Dimanche, l'Olympiakos a concédé le nul contre Volos (2-2) en championnat, mais le club du Pirée aurait pu bénéficier de trois penalties et s'est vu refuser deux autres buts, en plus d'avoir dû composer avec l'utilisation en tribunes de gaz lacrymogènes pendant le rencontre. Il n'en fallait guère plus pour pousser les dirigeants de la formation grecque à publier un communiqué incendiaire envers la Fédération, "une organisation criminelle" chargée de "l'exterminer".
"Ce qui va se passer à partir de maintenant est incertain. La mafia continuera son travail chaque semaine avec pour armes les arbitres, les pétards et les gaz lacrymogènes. Allons-nous attendre qu'une tragédie inimaginable se produise pour que le gouvernement se réveille et agisse ?", peut-on lire. En outre, le 2e du championnat grec reproche au gouvernement d'être "complètement indifférent" et de laisser le football dans "un destin noir".