Tout en condamnant le jet d’une bouteille d’eau sur la tempe de Dimitri Payet dimanche à l’occasion du match interrompu contre l’Olympique de Marseille, le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a ensuite semblé chercher à minimiser cet incident (voir ici). Pour l’ancienne gloire du club phocéen, Jean-Pierre Papin, le boss rhodanien fait fausse route.
"M. Aulas sait que ce qui s’est produit est très grave, le club est responsable, mais il a essayé de minimiser et a oublié le plus important : l’intégrité du joueur qui a subi un gros choc psychologique. Cet aspect-là prend le dessus…, a plaidé le Ballon d’Or 1991 dans les colonnes de La Provence. Malheureusement, il faudrait qu’il y ait du sang, tout le temps… Mais si on n’avait pas des abrutis qui jettent des bouteilles ou n’importe quoi d’autre, il n’y aurait pas de souci. La gravité de la blessure est moins importante que le geste ; c’est le geste qui compte. On en est arrivé à un point de non-retour. Il faut prendre des décisions drastiques."
Rendez-vous notamment le 8 décembre, jour où la commission de discipline de la LFP doit annoncer ses sanctions, pour savoir si le message a été entendu.