L'Olympique de Marseille ne digère pas le verdict de la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel concernant le match de Ligue 1 contre Lyon, définitivement arrêté après une bouteille lancée sur Dimitri Payet. Alors que le club rhodanien a écopé d'un point de pénalité ferme avec le match à rejouer au Groupama Stadium à huis clos, le directeur de la communication de l'OM Jacques Cardoze a poussé un nouveau coup de gueule sur les ondes de la radio RMC.
"Mon coup de gueule avant le délibéré ? C’était un cri du cœur, de la sincérité. Il n’y avait rien de calculé. Il nous semble que l’équité n’a pas été respectée. Il y a trois cas : Metz-Lyon, Bastia-OL et Nice-OM à propos desquels le sort du match était engagé. Pardon de dire à Monsieur Deneux, qui prend l’exemple d’OM-PSG que le sort du match OM-PSG n’était pas en jeu devant la commission. Metz-Lyon se rapproche le plus de la situation dont on parle : Lyon n'avait rien à se reprocher et Lopes avait été touché, Lyon s’était déplacé et le joueur avait pu être entendu. Si on prend des faits similaires ou se rapprochant, on a l’impression que l’équité n’a pas été respectée. Je ne comprends toujours pas pourquoi la voix de l’OM n’est pas entendue. On aurait pu faire douter les juges. Loin de moi l’idée que ma petite personne peut influencer une commission de discipline. J’imagine qu’ils ont passé du temps à étudier les faits. On n’a pas voulu influencer. Est-ce qu’on voulait qu’il y ait match gagné pour l’OM ? Absolument. Nice-OM et Lyon-OM, on a un point ferme et le match à rejouer. Ça veut dire qu’à chaque fois qu’on va frapper un joueur, il y aura un point ferme et la possibilité de rejouer le match ? Je pense que ce n’est pas à la hauteur des enjeux", a fustigé le dirigeant phocéen.