Après des heures de délibération, la commission de discipline de la LFP a rendu son verdict et infligé ce mercredi un point de retrait ferme à l’Olympique Lyonnais, en plus du match à rejouer contre l’Olympique de Marseille. Une décision honteuse aux yeux des Gones (voir la brève de 22h29), mais pas mieux accueillie par les Phocéens qui dénoncent, par la voix de leur directeur de la communication Jacques Cardoze, une "humiliation".
"Cette décision est profondément décevante, je dirais même humiliante pour les joueurs. À Nice, on a frappé un de nos joueurs, le club a été sanctionné d'un point ferme. À Lyon, un de nos joueurs a de nouveau été frappé, et Lyon s'en tire avec un point ferme. Si je comprends bien, le message envoyé par la Commission de discipline à l'ensemble des joueurs de Ligue 1 : se faire frapper vaut 1 point ferme, mais ça donne aussi la possibilité de rejouer un match. C'est une décision qui me paraît extrêmement dangereuse, risquée", s'est indigné le dirigeant olympien, repris par le journal La Provence.
"Elle signifie que si l'on envoie 20 bouteilles sur la tête des Marseillais, on aura la possibilité de rejouer les 20 matchs, a-t-il ajouté. C'est sans risque pour le club recevant, mais extrêmement pénalisant et humiliant pour le club victime. Si on reçoit 20 bouteilles dans l'année, on devra rejouer 20 matchs ? C'est inéquitable. On a déjà rejoué Nice, on nous demande de rejouer Lyon, qui plus est en nous demandant de retourner à Lyon, une humiliation supplémentaire."
"Cette décision ne nous va pas. Depuis ce week-end, la rumeur courait qu'on n'aurait pas match gagné sur tapis vert. On ignorait totalement jusqu'à mardi midi qu'on ne nous convoquerait pas. On l'a vécu comme une humiliation suprême, comme un déni de justice", a terminé Cardoze, qui se montrait déjà très agacé en début de soirée (voir la brève de 19h08).