La Commission de discipline de la LFP a infligé ce mercredi dix matchs de suspension, dont cinq matchs avec sursis, au président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, pour ses propos tenus à Ruddy Buquet (voir ici). L'arbitre du match OL-OM, arrêté après le jet d'une bouteille sur Dimitri Payet, avait noté des paroles menaçantes du dirigeant lyonnais dans son rapport. Interrogé par L'Equipe, "JMA" a fait part de son incompréhension.
"Je suis très déçu. Je pense avoir apporté toutes les explications qui montraient qu'il ne pouvait pas y avoir d'intimidation vis-à -vis de l'arbitre. Franchement, c'est la plus grande incompréhension. Cette décision n'est pas juste. On a d'un côté un arbitre qui ne dit pas la vérité et pour ma part, je fais remarquer que le règlement devra évoluer entre la Ligue et la Fédération pour savoir qui peut, à un moment ou un autre, arrêter ou ne pas arrêter un match", a déclaré le patron de l'OL.
"Je n'ai pas été convaincant, probablement, et mon avocat non plus. Cette décision n'est pas équilibrée. Quand je vois que dans le même temps, M. Sampaoli (l'entraîneur de l'OM) menace l'arbitre - c'est ce qu'il y a dans les rapports - et qu'un certain nombre de joueurs de Marseille interviennent aussi violemment dans les couloirs, ce qui d'ailleurs, entre nous, a entraîné le changement de position de l'arbitre... Et ne parlons pas de l'intervention de M. Cardoze (le directeur de la communication de l'OM) devant la Ligue, qui a dit des choses incroyables", s'est agacé Aulas, avant de préciser qu'il fera "probablement appel" de cette décision, "car elle est injuste".