L’histoire risque de tourner au ridicule pour le football français... Depuis l’arrêt définitif du match de Ligue 1 dimanche entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille après un jet de projectile sur Dimitri Payet, les versions présentées par les différents acteurs de ce dossier sont différentes. Alors que l’arbitre Ruddy Buquet assure qu’il n’a jamais envisagé de reprendre la rencontre malgré une annonce du speaker de l'OL (voir ici), le président lyonnais Jean-Michel Aulas (voir ici) et le Préfet du Rhône (voir brève 0h23) expliquent que l’homme en noir a ordonné la reprise de la partie, avant de revenir sur sa décision. Et dans cet imbroglio, Buquet a reçu le soutien de la Ligue de Football Professionnel !
"La reprise d'un match arrêté après de graves incidents est prise par les autorités locales en fonction des contraintes d'ordre public, a fait savoir le directeur général de la LFP Arnaud Rouger à L'Equipe. Ce soir, l'arbitre et les délégués de la rencontre ont clairement exprimé que la sécurité des joueurs ne pouvait plus être assurée et que dans ses conditions le match ne pouvait pas reprendre. La préfecture de Région a souhaité que le match puisse reprendre pour des raisons liées à des troubles possibles à l'ordre public."
"La blessure d'un joueur, Dimitri Payet par un jet de bouteille, doit être prise en considération comme cela avait été le cas lors de Metz-Lyon (en décembre 2016) avec Anthony Lopes qui avait conduit à l'arrêt définitif de la rencontre. Dans ces conditions, il était impossible que le match reprenne et il est important que la position de l'arbitre ait finalement été entendue. On regrette évidemment la durée de la prise de décision finale qui aurait été évidemment plus courte si la LFP et l'arbitre étaient seuls décideurs", a terminé Rouger. Le début d'un véritable feuilleton.