"Ce match n'aurait pas dû avoir lieu parce qu'on était dans le quota des quatre cas (de Covid-19). Trois jours avant le match, j'ai appelé la Ligue. On leur a demandé un assouplissement." En prononçant ces propos après la victoire contre Lens (2-1) dimanche en Ligue 1, le président de l'OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, a créé la polémique. Alors que son homologue de l'AS Saint-Etienne, Bernard Caïazzo, dont le match contre l'OM a été reporté pour les mêmes raisons, a dénoncé une décision "arbitraire", l'Azuréen a précisé sa pensée ce mercredi dans les colonnes de L'Equipe.
"Vous avez une commission de six médecins qui sont indépendants et décident s'il y a match. Je ne connais aucun de ses membres et j'ai seulement voulu dire que le match a failli ne pas se jouer. On avait un joueur positif qui a été finalement négatif, ça s'est joué à quelques heures, a tempéré le dirigeant. J'aurais plutôt dû aussi dire que, avec d'autres présidents, nous sommes en train d'obtenir des assouplissements car, si on reste dans ce schéma, notre championnat est en danger."
Et Rivère de conclure par une pique : "Mais est-ce que vous imaginez qu'un président a le pouvoir d'influencer des médecins sur un report ? Si M. Caïazzo a envie de fantasmer, il peut le faire. Mais il ne faut pas me prêter des pouvoirs que je n'ai pas."