Auteur d'une sortie surréaliste (voir brève 8h35) concernant le buteur de Nice Mario Balotelli, visé par des cris racistes à Bastia (1-1) vendredi en Ligue 1, le latéral gauche de Lille Julian Palmieri (30 ans, 15 matchs et 1 but en L1 cette saison) a tenu à réaliser une mise au point sur les réseaux sociaux.
"Je reviens sur ce qui s'est passé hier sur beIN. Mes propos ont été mal interprétés. J'ai tout simplement dit que si cris de singe il y avait eu, c'était grave et condamnable. Il s'est avéré qu'il y a eu des cris de singe donc je le confirme c'est grave et c'est honteux. Cela n'a rien à faire dans un stade de foot et dans la vie en général", a-t-il précisé avant de défendre les supporters corses.
"Je pense qu'il ne faut pas généraliser, le public bastiais et le Sporting en général ont démontré qu'ils étaient très loin d'être racistes, a avancé l'ex-joueur de Bastia. C'est une dizaine d'énergumènes qui n'ont rien à faire dans ce stade parce que 95 - 98% de ce public est droit dans ses bottes et a des convictions qui sont à l'opposé de ce qu'on a pu entendre vendredi."
Alors que Balotelli devait se faire "tout petit" en raison de sa mauvaise performance selon lui, Palmieri s'est repris également sur ce point. "Concernant Balotelli, je voulais juste dire qu'il ne fallait pas se trouver des excuses et c'est assez un grand joueur pour faire abstraction de tout ça", a déclaré le Lillois. Un discours déjà un peu plus compréhensible, même si l'Italien a bien évidemment eu raison de dénoncer un tel comportement et cela peu importe son statut.