Ce mercredi, la Commission de discipline de la LFP va statuer du sort du match Nice-Olympique de Marseille, interrompu à la 76e minute, le 22 août dernier, suite à des altercations entre les supporters niçois et les joueurs phocéens. Alors que l'instance pourrait geler le match, autrement dit, ne donner aucun point aux deux équipes, l'OM est contre cette possibilité.
"L’OM ne peut que demander les 3 points, d’abord parce que c’est la jurisprudence, ensuite parce que si la sanction sportive est équivalente aux deux clubs, cela signifierait que le casseur et la victime sont placés sur le même plan, a expliqué le directeur de la communication de l'OM, Jacques Cardoze, pour RMC. Cette décision ferait courir un risque considérable à tous les joueurs de Ligue 1. Cela reviendrait à dire que le supporter qui frappe Payet ne pénalise pas plus son club que celui du joueur victime ? Ce serait une prime à l’envahissement de terrain et aux débordements."
"Demain des supporters pourront venir frapper des joueurs sur un terrain dans l’espoir de rejouer un match ou d’obtenir match perdu pour les deux équipes ! Personne ne doit courir ce risque. Ça ne peut pas être un exemple pour la société. Ce serait une prime à la violence. Je trouve par ailleurs humiliant et offensant pour les membres de la Commission de discipline que le résultat des sanctions apparaisse dans la presse 24 heures avant qu’elle se soit réunie...", a rajouté le Marseillais.