Marqué par les débordements qui ont émaillé la rencontre opposant Nice à l'Olympique de Marseille (1-0), dimanche en Ligue 1, Éric Di Meco ne digère pas le comportement de tous les acteurs concernés. Pour l'ancien latéral gauche, le contexte sanitaire joue beaucoup dans les tensions dans le football.
"On a besoin d'une thérapie nationale. Un an et demi sans supporters et dès la première journée de championnat, un mec se prend une bouteille. Il y a une métastase dans le football de ce qu'on vit dans la société. Ce qu'il va ressortir de cette histoire-là va permettre au football d'avancer ou de foncer droit dans un mur. Les gens vont devoir prendre une décision et ils vont sûrement punir des deux côtés. Très fort, ou peut-être pas d'ailleurs. Ce seront eux qui prendront leurs responsabilités. On peut tout imaginer", a expliqué le consultant pour RMC.
"Si on ne prend pas les bonnes décisions, la gangrène va prospérer dans le foot. Je pense qu'il faudra taper des deux côtés. Il y a des composantes, avec un Préfet et des délégués de la Ligue. Il y a une décision à prendre. Si c'est très laxiste, ce sera portes ouvertes dans tous les stades. Il y a des politiques qui sont là pour gérer les problèmes de la société", a rajouté Di Meco.