Mercredi, la Commission de discipline de la LFP a décidé de faire rejouer le match Nice-Marseille et a infligé deux points de pénalité, dont un avec sursis, plus trois matchs à huis clos au Gym. Alors que le président niçois Jean-Pierre Rivère a annoncé que le club azuréen ne ferait pas appel de ces sanctions (voir la brève de 12h40), le propriétaire de l'OGCN, INEOS, a estimé qu'elles étaient logiques.
"Nous avons été sanctionnés par la Ligue de Football Professionnel pour notre comportement. Et à juste titre. Cela nous coûtera entre 1 et 4 points et pourrait compromettre la qualification européenne la saison prochaine. Nous acceptons notre sanction car nous la considérons juste compte tenu des circonstances. INEOS croit en un fort esprit de compétition, en la passion tant sur le terrain que dans les tribunes, mais n'acceptera jamais un comportement violent ou menaçant", peut-on lire dans un communiqué.
La société anglaise n'a pas apprécié le comportement des supporters niçois qui ont envahi la pelouse pour en découdre avec les joueurs marseillais. "Lorsque nous avons pris la décision d'acquérir l'OGC Nice, la passion de ses supporters a été un élément essentiel de notre réflexion. Nous aimons voir dans le stade cette passion pour notre équipe. Mais la sécurité des supporters, des familles, des enfants et des joueurs est tout aussi essentielle pour INEOS. Le 22 août, nous avons dépassé une limite qui ne doit plus jamais être franchie", prévient le président d'INEOS Football, Bob Ratcliffe.