Comptant pour la 12e journée de la Ligue 1, la fin de la rencontre entre Nantes et Toulouse (1-1) a été perturbée par des accrochages dans les tribunes de la Beaujoire samedi (voir la brève d'hier à 23h04). Un groupe de "supporters" des Canaris cagoulés a notamment tenté d'atteindre la tribune présidentielle et Waldemar Kita, avant d'en être empêché par les CRS. Exfiltré, le président nantais a réservé une réponse sans détour aux fauteurs de troubles.
"Dès qu'on perd, on s'en prend à moi. Ils vont faire quoi ? Ils vont me tuer ? Et alors ? Comme ça, la police et le préfet auront peut-être la mort de quelqu'un sur la conscience", a taclé l'homme d'affaires au micro de beIN Sports, dénonçant des "petits voyous qui veulent l'impressionner". "J'ai le courage de continuer. Si j'abandonne, le club descend. Je ne vais pas arrêter pour une centaine de personnes. Vous voulez qu'on me tue ? Que voulez-vous que je fasse ? On ne laisse pas un club couler comme ça."
Entre une frange des supporters nantais et la direction, le divorce semble cette fois totalement consommé...