Parti de Nancy à la trêve hivernale alors que le club pointait à la dernière place de Ligue 1, Jean Fernandez a répondu au président de l'ASNL Jacques Rousselot qui le désigne comme le premier coupable de la relégation du club en Ligue 2.
"Je suis scandalisé par la manière dont M. Rousselot continue de présenter les choses et par la façon dont il parle de moi. Je veux bien prendre ma part de responsabilité, mais il faut qu'il assume aussi la sienne", a-t-il répliqué dans les colonnes de L'Equipe.
"Si je suis parti en janvier, c'est parce qu'il m'a poussé au départ. C'était la troisième fois depuis mon arrivée à Nancy qu'il me demandait de m'en aller. (…) Je me suis assis sur deux années et demie de contrat. Je n'en pouvais plus de ses contradictions", a-t-il expliqué.
"Il me fait passer pour un déserteur en se donnant le beau rôle. Alors ça suffit ! Jamais je n'ai eu l'intention ni l'envie de partir de moi-même. Il a créé un climat délétère autour de moi pour me pousser à bout et il a manqué et manque toujours de la plus élémentaire honnêteté", a conclu Fernandez.
Fernandez entraînera Montpellier la saison prochaine.