Deux semaines après le match nul arraché à Schalke 04 en Ligue des Champions (2-2), l'entraîneur de Montpellier est revenu sur son geste polémique : un doigt d'honneur adressé à son homologue allemand Huub Stevens.
"C'était un geste à ne pas faire. Je le regrette (...) Il y a eu un peu d'intimidation de la part des Allemands. Le geste est parti. Cela ne l'explique pas et ne le justifie pas", a-t-il confessé dans les colonnes de L'Equipe, avant de se trouver des circonstances atténuantes.
"Je fais partie des gens qui font la polémique dès qu'ils éternuent. (…) On vit dans une époque où il ne faut pas dire les choses. Le politiquement correct, j'ai du mal... Un taureau camarguais n'est pas une vache normande", a-t-il lancé
Girard estime par ailleurs que les télévisions, qui repassent les images en boucle ont une influence sur les décisions des Commissions de discipline. "C'est ce qui s'est passé avec Mapou" Yanga-Mbiwa, pour son coup de coude sur Romain Hamouma. "Avec aussi Amalfitano après OM - PSG", a jugé Girard.