Le communiqué de l'AS Monaco a fait grand bruit dimanche en annonçant que la FFF et la LFP réclamaient 200 millions d'euros pour que le club de la Principauté puisse conserver sa place dans le championnat de France sans avoir à délocaliser son siège social en France. Le président de la 3F Le Graët est sorti de son silence ce lundi en revenant dans les colonnes de L'Equipe sur son entretien du 3 mai dernier avec le président monégasque Dmitry Rybolovlev et sur le prétendu chèque réclamé.
"Il serait versé à la Ligue et la Fédération. Et pas cash, mais sur six ou sept années. Monaco a beaucoup de joueurs et un entraîneur étranger. L'économie réalisée en ne réglant ni l'impôt sur le revenu ni charges sociales, soit environ 50 M€ par saison, est immense. On ne trouvait pas illogique que Monaco en reverse la moitié au foot français. C'était une compensation", a expliqué le patron du football français.
En résumé, l'ASM pouvait conserver son siège social à Monaco contre une compensation annuelle d'environ 30 millions d'euros. Une proposition rejetée...