Déjà décriée dimanche à l’occasion du match entre le SM Caen et Rennes (1-0) pour le compte de la 27e journée de Ligue 1, la pelouse du stade Michel-d’Ornano n’a pas fini de faire parler. En cause : l’inquiétude de l’AS Monaco, qui vient d’apprendre que le quart de finale de Coupe de France entre Granville et l’Olympique de Marseille se jouerait le 3 mars dans l’enceinte, soit la veille de son match comptant pour la 29e journée de Ligue 1 face à Caen, sur la même pelouse.
"Un tel enchaînement de rencontres en moins de 24 heures sur le même terrain en plein hiver, et avec l’éventualité de prolongations, serait catastrophique pour le spectacle et constituerait une prise de risque inconsidérée pour l’intégrité physique des joueurs. L’AS Monaco espère que les instances prendront conscience de cette situation ubuesque pour prendre les mesures nécessaires à l’heure où le football français prétend améliorer sa compétitivité et son attractivité", a taclé un communiqué du club princier, en exposant son "mécontentement" et son "incompréhension".
La programmation des deux rencontres à moins de 24 heures d'intervalle apparaît en effet particulièrement inopportune.