La Commission de discipline de la LFP a décidé jeudi de faire rejouer le match à huis clos entre Metz et Lyon, arrêté le 3 décembre suite à des jets de pétards sur le gardien lyonnais Anthony Lopes. Mais les Grenats ont aussi écopé d'un retrait de deux points, plus un avec sursis. Amer, l'entraîneur messin Philippe Hinschberger est remonté contre le président de l'OL, Jean-Michel Aulas.
"La pression qu’a mis l’OL, par l’intermédiaire de son président, qui a demandé des sanctions exemplaires, je ne trouve ça pas cool du tout. Il en a fait des tonnes. Il faudrait que chacun se rappelle que ça peut arriver à n’importe qui. Un pétard, c’est la moitié d’un stylo bille donc vous pouvez le rentrer n’importe où. Je déplore aujourd’hui l’absence de solidarité du football français. Je ne le souhaite à personne mais ça peut arriver dans tous les stades. Aujourd’hui, on est le petit FC Metz. Est-ce qu’on aurait agi de la même façon avec un grand club ? Le sentiment qui va prédominer demain dans le vestiaire, ce sera le dégoût", a confié Hinschberger sur RMC.
Pour rappel, Metz menait 1-0 lorsque la partie a été interrompue.