Dimanche, en marge de la diffusion du documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste", co-réalisé par Marie Portolano, le site Les Jours a révélé que Canal+ a fait supprimer un passage dans lequel le consultant de la chaîne cryptée, Pierre Ménès, est accusé d'avoir soulevé la jupe de son ancienne collègue avant de lui attraper les fesses (voir ici). Dans la tourmente suite à ces révélations et en raison de vidéos qui ont refait surface et qui montrent ses deux bisous sur la bouche infligés sans consentement et en direct à Isabelle Moreau et Francesca Antoniotti, le chroniqueur s'est défendu ce lundi sur le plateau de l'émission TPMP.
"C'est horrible pour moi et surtout pour ma femme qui se fait insulter dans des proportions qui dépassent tout ce qu'on peut me reprocher, probablement à juste titre, dans ce documentaire et ses à -côtés. Il y a une déferlante de haine, de menaces de mort, ‘rends tes organes', etc… Après, peut-être que je ne l'ai pas volé, a admis le polémiste. Dans cette séquence (son interview avec Portolano coupée au montage, ndlr), je dis une seule connerie, c'est que le referai. Pourquoi ? Parce que, lorsque Marie m'assène cette histoire de jupe, je suis estomaqué, je ne m'en rappelle plus. Mais maintenant, je sais pourquoi : parce que les faits remontent au 28 août 2016, le jour de ma dernière émission avant que je tombe malade et que je disparaisse des écrans pendant 7 mois. Je pense que ce soir là je n'étais pas dans mon état normal, (…) j'avais le masque de la mort sur moi."
"Tout ce qu'on me reproche, comme le baiser à Moreau, je ne referai plus ça aujourd'hui. Le monde a changé. On ne peut plus rien faire. Mais ce que je maintiens, c'est qu'un mec et une fille c'est pareil. Ne pas chambrer c'est insupportable", a conclu le journaliste.
VIDEO : l'interview Portolano-Ménès coupée au montage