Directeur général exécutif de la LFP au moment où le contrat sur les droits TV a été signé avec Mediapro, Didier Quillot avait décidé de rendre son bonus de 500 000 euros suite à la faillite du groupe sino-espagnol. Présent ce jeudi à l'Assemblée Nationale pour s’expliquer dans ce dossier, le dirigeant a refusé de plaider coupable.
"Le contrat n’a pas été exécuté, ça me paraît normal de rendre mon bonus, il ne faut pas y voir une explication de quoi que ce soit, c'est un choix personnel, a soutenu Quillot. Comme je vous l'ai dit, il n’y a pas eu de dysfonctionnements opérationnels dans cet appel d'offres. Mais je considère que celui qui était aux commandes doit prendre sa part de responsabilités et rendre son bonus vu que le contrat n'a pas été honoré. Je l’ai fait 48h après ma déclaration. C’était un virement qui nécessitait un accord formel de ma part."
Le dirigeant reste donc droit dans ses bottes : rien selon lui ne laissait présager un tel fiasco au moment où les droits ont été attribués à Mediapro en 2018. "On pense qu’avec un fonds d’investissements chinois, proche de l'État, qui prend une participation, c'est du sérieux. C'étaient autant d’éléments qui ne mettaient pas en doute la capacité de Mediapro à payer", a répété l’homme de 62 ans...