Cible préférée des anciennes gloires de Manchester United qui fustigent régulièrement son attitude jugée nonchalante, l’attaquant Anthony Martial (25 ans, 4 apparitions en Premier League cette saison) peut tout de même compter sur quelques soutiens, dont celui de l’ancien buteur des Red Devils, Teddy Sheringham. L’Anglais estime que l'ex-Monégasque fait avant tous les frais de la pression qui pèse sur ses épaules les rares fois où Ole Gunnar Solskjaer lui donne sa chance.
"C'est pareil que pour Harry Kane ou Tammy Abraham. Les avant-centres ont besoin d'être aimés. Si vous ne vous sentez pas aimé et apprécié, si vous pensez avoir une chance en Coupe et que vous ne la saisissez pas, alors vous n'aurez aucun espoir de jouer des matchs de championnat, et cela vous met une grosse pression", a d’abord noté l’homme aux 180 buts en Premier League dans les colonnes du Daily Mail.
"Tammy est parti à la Roma et José Mourinho a dit ‘vas-y et si tu rates des occasions, tu ne seras pas sorti de l'équipe tout de suite’. Cela vous permet de vous détendre. Les footballeurs doivent être détendus devant le but. (…) Quand vous êtes aimé par un manager, vous avez ce sentiment. Martial ne l'a manifestement pas en ce moment parce qu'il y a d'autres joueurs devant lui", a conclu un Sheringham tout de même assez pessimiste pour le Tricolore.