Accroché par Leipzig (1-1), mercredi, Manchester City va devoir s’employer dans trois semaines pour retrouver les quarts de finale de la Ligue des Champions. Alors qu’il n’a pas réalisé le moindre changement durant cette partie, l’entraîneur du club anglais, Pep Guardiola, a justifié ce choix étonnant.
"Après le but concédé, j'ai immédiatement pensé à faire rentrer Phil (Foden) mais on a alors tout de suite repris le jeu en main en contrôlant le ballon... Les Allemands ont joué à six offensifs : quatre répartis sur la largeur et deux latéraux qui jouent comme des ailiers et courent tous de façon incroyable. Entre leur jeu de passe et leur façon de jouer, nous devions avoir le maximum de contrôle sur le jeu. Avec les joueurs que nous avions, comme Gündogan et Mahrez, on assurait ce contrôle du ballon et c'est ce dont nous avions besoin, particulièrement en première mi-temps", a expliqué le manager catalan face aux journalistes.
"En seconde mi-temps, j'aurais peut-être pu décider d'être fou et jouer avec neuf attaquants, en attaque-défense. Mais dans ce match, connaissant ce pays où j'ai vécu, j'ai senti que j'avais avant tout besoin de contrôle car lorsque le jeu est très ouvert, en mode attaque-défense, les équipes allemandes sont meilleures que nous", a rajouté Guardiola.