Parti en croisade contre le Paris Saint-Germain et Manchester City, Javier Tebas apprécie forcément la menace d’exclusion de la Ligue des Champions qui plane au-dessus du club anglais, accusé de ne pas avoir respecté les règles du fair-play financier. Une situation logique pour le président de la Liga.
"Il y a deux ans, au Soccerex, j’ai dit que leur train de vie était supérieur aux normes imposées par le fair-play financier. City m’a envoyé des fans et des documents d’avocat me disant qu’ils me poursuivraient en justice si je ne corrigeais pas mes propos. À ce jour, je ne suis toujours pas allé devant un tribunal. Donc je réitère mes propos tenus il y a deux ans. Je ne suis pas surpris de cette décision. Ce qui est surprenant, c’est le temps que ça a mis à sortir. Ça fait longtemps que cette situation durait. Si nous acceptons l’argent qui n’est pas généré par l’industrie du football et qui provient d’un état, il n’y a plus de sport. Ce n’est plus une industrie, mais le jouet d’un état. A la fin, vous cassez le système", a indiqué le dirigeant espagnol pour The Times.