Avant de devenir un homme d'affaires brillant puis ensuite président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a vécu une enfance politisée par son père, marxiste. Des idéaux paternels qui l'ont même poussé à participer à la révolte populaire de Mai 68, comme il l'a raconté lors d'un entretien accordé à L'Équipe.
"Comme le mouvement a pris de l’ampleur à Lyon puis à Paris, j’ai décidé de partir à la Sorbonne. Je sais que ça faisait peur à mes parents mais je n’ai pas eu à les affronter pour monter sur la capitale. J’ai dû rappeler à mon père qu’il avait aussi eu une jeunesse colorée de rouge. Est-ce que je suis monté sur des barricades ? Le premier à qui je le dirai, c’est mon petit-fils qui vient de naître ! Je n’étais pas loin de ce qu’il se passait, j’ai dormi dans les bras des statues, à la Sorbonne, plusieurs nuits. C’est une belle aventure. Ça peut paraître désynchronisé et je conçois que c’est un luxe de pouvoir l’exprimer à 70 ans dans ma situation. Mais, franchement, je ne le regrette pas", a expliqué le boss de l'OL.
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