Après une première intervention au micro de Canal+, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a poursuivi sa charge musclée en zone mixte à l'encontre de son homologue marseillais Vincent Labrune.
"Les conditions de match ont été insupportables et les déclarations du président de Marseille à côté de la plaque. Je regrette la pression qui a entouré ce match, notamment pour un garçon comme Mathieu (Valbuena) qui ne pouvait même pas tirer un corner", a-t-il lâché. "Et il y a eu des incidents avant la rencontre aussi. Si le dixième de ce qui est arrivé ce soir se passait à Bastia ou à Ajaccio, le match serait arrêté avec des sanctions inouïes", a-t-il estimé.
"Ça fait des années que ça dure parce que le président Labrune veut grandir plus vite qu’il ne peut le faire. J’ai dit à Vincent Labrune que c’était un guignol et qu’il ne durera pas aussi longtemps qu’il le croit dans le football", a poursuivi Aulas face à la presse. "Les dirigeants de l’OM n’ont pas été responsables, ils ont propagé voire organisé une vendetta à l’égard de Mathieu Valbuena. Il a été insulté depuis l’arrivée à l’hôtel et les trois premières agressions sur lui méritaient le rouge", a-t-il conclu.
Les tensions ne sont pas près de s'apaiser entre les deux clubs...