Pourquoi est-il de coutume de dire qu'il est toujours plus difficile de confirmer, de maintenir un niveau de performance l'année suivant la révélation ? Pour Lyon, plusieurs réponses possibles. Les adversaires sont désormais prévenus et seront plus méfiants, l'effet de surprise ne prendra plus. Le calendrier sera plus chargé, avec en particulier la présence en Ligue des Champions. Jean-Michel Aulas a évoqué un troisième piège.
"Lyon a le syndrome d'un grand club. Les garçons se regardent individuellement plus qu'avant", a lancé le président à L'Equipe.
Les individualités au service du collectif, voilà l'une des principales clés de la réussite lyonnaise la saison passée. Si les joueurs l'oublient, l'entraîneur Hubert Fournier risque de rapidement s'arracher les cheveux.