En conflit ouvert avec le groupe ultra du Kop Virage Nord (KVN), le défenseur central de l'Olympique Lyonnais, Marcelo (32 ans, 8 matchs toutes compétitions cette saison), a été insulté et victime de jets de projectiles durant son échauffement samedi à Toulouse (3-2, voir la brève de 9h24). Le président rhodanien, Jean-Michel Aulas, veut mettre un terme à ces tensions qui fragilisent le club au moment même où il commence à aller mieux sportivement.
"Ça fait partie de l'institutionnel et on ne doit pas pénaliser le sportif, surtout que nous sommes en pleine remontée. Je vais prendre le problème en main avec 'Juni'. On a proposé une réunion au KVN. J'attends leur réponse ce soir (hier soir) ou demain (aujourd'hui). Ça va être compliqué avant Benfica mais dans la semaine certainement. On doit passer au-dessus des réticences entendues", a affirmé le dirigeant dans les colonnes de L'Equipe.
Alors que Marcelo vient de passer les deux derniers matchs sur le banc et que le journal L'Equipe exclut sa titularisation, jugée "trop risquée", mardi contre Benfica en Ligue des Champions, Aulas assure que ce dossier n'a pas d'impact sportif, sur les choix de l'entraîneur Rudi Garcia. "Se priver de Marcelo ? Hors de question ! On ne va pas se tirer une balle dans le pied. Rudi en a fait un choix sportif et 'Juni' est dithyrambique sur Marcelo. Les problèmes de l'institution, je vais les régler avec 'Juni'. Et on peut compter sur le KVN", a affirmé le boss lyonnais.