Sur ce mercato d'été, l'Olympique Lyonnais se retrouve encadré par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion concernant sa masse salariale et ses indemnités de mutations. Particulièrement critique par rapport à cette décision de l'instance française, le propriétaire des Gones John Textor a été recadré par le patron de la DNCG Jean-Marc Mickeler.
"Pour respecter les demandes, l'OL devait avoir sur le compte de la SASP 60 millions d'euros apportés en compte courant d'actionnaire. Cela n'avait pas été fait le jour de l'audition. Je conclus de la décision d'appel que cela n'avait pas été fait non plus à cette occasion-là . Quand on demande à un club de mettre de l'argent en compte courant, il faut qu'il soit immédiatement disponible pour le management afin d'honorer les échéances de trésorerie. La direction générale doit pouvoir initier un virement sans demander une autorisation particulière. Les garanties apportées par John Textor ne rentraient pas dans cette définition-là . Plus conciliante par le passé avec Jean-Michel Aulas ? C'est absolument faux. Les 18 membres sont totalement indépendants. Et les décisions se prennent à l'unanimité. Une pression d'Aulas pour pénaliser Textor ? C'est du pur fantasme. Personne ne fait pression sur la DNCG. (...) Lorsque nous avons rencontré John Textor, nous avions dès le départ attiré son attention sur le fait que son projet reposait notamment sur une qualification européenne et qu'en cas de non-qualification, un apport complémentaire en fonds propres allait s'imposer. Cet élément était connu de lui au moment de l'acquisition. Il connaissait les règles du jeu", a assuré Mickeler pour le quotidien L'Equipe ce vendredi.