Ce mardi, la Commission d'appel de la DNCG a confirmé les sanctions prises contre l'Olympique Lyonnais, à savoir un "encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations" sur ce mercato estival. Un verdict qui ne passe pas du tout chez John Textor. Dans un communiqué, le propriétaire de l'OL n'a pas caché sa colère.
"Bienvenue en France...", commence l'homme d'affaires américain qui "prend acte de la décision de la FFF de confirmer l'avis initial de la DNCG". Avant d'entrer dans les détails : "En plus de la présentation de notre budget et de notre stratégie d'entreprise, la direction d'OL Groupe a également apporté de nouveaux éléments, comme l'avait précédemment demandé la DNCG, fournissant la preuve des fonds montrant un dépôt de 60 millions d'euros, en tant que principal actionnaire de Eagle Football, dans un compte à des fins spécifiques à utiliser exclusivement pour le soutien supplémentaire du fonds de roulement d'OL Groupe. Nous ne pensons pas que cette somme devrait être nécessaire, mais elle a été mise de côté, par respect pour la DNCG, comme une assurance supplémentaire que OL Groupe est bien capitalisé, même dans les scénarios de projection les plus conservateurs."
"Malgré une présentation complète de tout ce qui précède, y compris des éléments nouveaux importants tels que la preuve des fonds correspondant au montant de 60 millions d'euros demandé par la DNCG... ce n'était toujours pas suffisant. La Commission d'appel a décidé de maintenir la décision de la DNCG de limiter la liberté des nouveaux propriétaires dans la gestion de leurs opérations de football. Nous avons été invités à acheter l'un des véritables trésors du football en France. Nous avons été invités à payer près de 400 millions d'euros en espèces à ses actionnaires de longue date, à payer 65 millions d'euros en espèces à ses actionnaires publics, à réduire la dette bancaire de 50 millions d'euros, puis à financer 60 millions d'euros supplémentaires en espèces (à court préavis) juste pour faire bonne mesure... mais nous ne sommes pas encore invités à exécuter un plan d'affaires basé sur nos convictions, avec les mains libres, pour le bénéfice de la communauté que nous servons. Encore une fois, bienvenue dans le football en France !"