Rayan Cherki (19 ans, 28 matchs et 3 buts en L1 cette saison) a d'immenses qualités, comme son talent pour effacer ses adversaires (voir la brève de 12h49), et aussi quelques défauts. Parmi eux, on retrouve notamment un manque d'efficacité devant le but adverse et un langage corporel parfois agaçant pour ses coéquipiers, comme l'a déclaré Sidney Govou.
"Il n’a pas assez travaillé sa présence devant le but. En jeunes, il s’amusait mais là , ça ne passe plus. Il était surclassé et on lui a fait oublier que le foot est un sport collectif. Il doit le comprendre. Il a tendance à forcer sa frappe, il est moins dans une situation de confort. Mais c’est juste du travail de situation, il doit être plus tueur. Au haut niveau, il se précipite alors que techniquement, il doit rester serein, froid. Son avenir ne passera pas par des buts, mais par plus de collectif", a estimé l'ancien Lyonnais dans L'Équipe, avant d'aborder le langage corporel.
"Son attitude doit être meilleure, a poursuivi Govou. Pourquoi est-il critiqué au stade ? C’est pour ses coéquipiers, qui lui montrent très peu car ils ont besoin de lui, mais ça agace la tribune. Le foot, c’est très visuel, et cette attitude par rapport aux autres… Gérard Houllier disait toujours : 'Quand tu prends à partie ton coéquipier, tu le prends à partie dans un stade qui va ensuite s’en prendre à lui, c’est donc interdit'."