Quatre ans plus tard, Bruno Genesio quitte l’Olympique Lyonnais. Après mûre réflexion et des discussions avec son président Jean-Michel Aulas, l’entraîneur des Gones a préféré partir, laissant place au Brésilien Sylvinho. Fier de son passage dans le Rhône, le technicien garde toutefois une certaine rancœur. Contre certains détracteurs notamment, qui ne l’ont jamais épargné.
"C’est difficile à expliquer, déplore l’ex-entraîneur de l’OL dans les colonnes du Progrès. Je trouvais normal qu’il y ait des doutes sur ma capacité à gérer un club comme Lyon quand j’ai pris l’équipe, surtout qu’avec l’entrée dans le nouveau stade, les gens attendaient un très grand nom avec un palmarès, une légitimité supérieure à la mienne. Que ça perdure comme ça pendant trois ans et demi, j’ai eu plus de mal à le comprendre. Peut-être que je n’ai pas été bien dans ma communication avec les supporters. Au début, certains médias se sont acharnés sur moi et ont favorisé ce bashing sur les réseaux. Ça m’a fait grandir. (…) J’ai toujours eu l’impression de ne pas avoir été pris au sérieux par ces gens-là . Qui sont-ils, qui représentent-ils ? Je n’en ai aucune idée".
Genesio part en laissant Lyon sur la troisième marche du podium. Une 3e place directement qualificative pour la phase de poules de la Ligue des Champions suite à la victoire de Chelsea en finale de la Ligue Europa contre Arsenal (4-1), mercredi soir. Le président lyonnais Jean-Michel Aulas a d'ailleurs eu une pensée pour son ex-coach (voir la brève d'hier à 23h51).