Remontés contre les joueurs après la déroute face au Paris Saint-Germain (1-4), dimanche, en clôture de la 4e journée de Ligue 1, les supporters de l'Olympique Lyonnais ont affiché leur mécontentement au coup de sifflet final avec un discours musclé. Une séquence qui a fait bondir Christophe Dugarry.
"Les supporters des clubs français ont bien trop de pouvoir. Ils se croient plus importants qu’ils ne le sont en réalité, même s’ils le sont. Attention, il faut leur donner l’importance qu’ils ont bien évidemment. Je n’aime pas l’idée de se trouver jugés comme ça sur un prétoire devant une tribune de 10 000, 15 000 ou 20 000 personnes avec un mec qui parle et qui donne ses directives", a d'abord expliqué le consultant pour RMC.
"Je n’aime pas la façon de faire, surtout avec des gamins. On l’a vu cette équipe de l’OL face au PSG, on aurait dit des enfants face à des adultes. Ils donnent leur maximum. Ils sont ballottés entre ce qu’ils entendent dans la presse, l’ex-président qui se prend le bec avec le nouveau président... On ne sait même pas qui c’est, d’où il sort. On a l’impression qu’on ne sait pas ce qu’il fait à l’Olympique Lyonnais", a poursuivi le champion du monde 1998.
"Je n’aime pas quand les supporters te montrent du doigt, te jugent. Quand tu viens de prendre un bouillon comme tu as pris face au PSG, que tu as vécu un moment difficile, te faire botter une nouvelle fois le derrière par tes supporters... Ils savent ce qu’ils ont fait de bien et ce qu’ils ont fait de mal. Il ne faut pas se tromper de combat. Rappelons que ce club a été acheté il y a six mois et que les meilleurs jeunes sont partis au final. Attaquer ces jeunes-là qui font ce qu’ils peuvent car ils ne peuvent pas faire plus, c’est totalement déplacé. Ce n’était pas du tout le moment", a terminé Dugarry.