Saisie par l’Olympique de Marseille, la commission d’appel de la Fédération Française de Football a alourdi les sanctions contre les joueurs de l’Olympique Lyonnais lundi à la suite des incidents survenus à l'occasion de l’Olympico (2-3 pour les Gones) le 18 mars dernier. Après avoir exprimé son incompréhension dans un communiqué officiel (voir ici), l’OL en a remis une couche par la voix de son président, Jean-Michel Aulas.
"C'est une grande surprise. Je n'imaginais pas qu'une Commission d'appel puisse déjuger une Commission de première instance, s’est étonné le dirigeant auprès de L’Equipe. Le résultat est incompréhensible : le club qui a fait appel est venu obtenir la pénalisation du club qui n'avait pas fait appel, avec lequel on est concurrent pour un accès à la Ligue des Champions."
"C'est vraiment une décision inattendue et très surprenante. Je suis très déçu, surpris. Et triste, a poursuivi 'JMA'. On va rester digne. Je ne tiendrai pas des propos à la Eyraud. On va analyser en détail cette décision cette nuit (la nuit dernière, ndlr) et on présentera les forces vives qu'il nous reste pour Strasbourg. (…) On va se présenter en Alsace sans défense. L'axe central sera décimé. (…) Je ne sais pas si les clubs qui sont concurrents de Strasbourg (17e et à la lutte pour le maintien, ndlr) vont apprécier." Des propos qui ne vont pas améliorer les relations entre Aulas et son homologue marseillais…