Visiblement, Jean-Michel Aulas ne passe pas une journée sans parler du Paris Saint-Germain et de l’écart abyssal de budget avec le reste de la Ligue 1. Le président de l’Olympique Lyonnais s’est encore une nouvelle fois plaint de cette réalité économique qu’il juge "déloyale".
"On a un Paris Saint-Germain surpuissant qui a des qualités immenses et de très grands dirigeants. Ils ont un actionnaire qui est un Etat souverain différent de la France et qui alimente le PSG de ressources gigantesques, 150 à 200 millions par an, ce qui crée un certain nombre de situations de concurrence qui sont difficiles à contourner", a estimé le dirigeant rhodanien sur les ondes de la radio RMC.
"J’insiste sur le fait qu’il conviendrait qu’il n’y ait pas cet écart gigantesque. Je crois que le PSG va vers un budget de 600 millions d’euros. Lyon aura le deuxième budget avec 200 millions, c’est trois fois moins. Il y a 400 millions d’euros d’écart par an. Il n’y a pas de réalité économique qui permet de justifier cette différence. Je pense qu’en ce moment, on ne va pas dans l’intérêt du football avec ce type d’accords", a-t-il considéré.