Cet été, l'Olympique Lyonnais, bien que contraint de faire des économies, a surpris en laissant filer des joueurs comme Kim Källström et surtout Hugo Lloris. Mais pour Jean-Michel Aulas, le club rhodanien n'a pas pris ces décisions sur un coup de tête.
"On a baissé notre masse salariale tout en inscrivant notre stratégie dans une logique sportive. Ces choix faisaient écho aux aspirations de l'entraîneur. On souhaitait optimiser de manière pertinente le rapport entre le coût salarial des joueurs et leur coût d'amortissement. On a jugé en fonction des performances collectives, c'est-à -dire l'altruisme du joueur et dans quelle mesure il se met au service du groupe. On a ainsi voulu céder des éléments trop chers en accord avec l'entraîneur. Il s'agit d'un choix économico-stratégique, explique le président des Gones dans les colonnes du Monde. Si Lloris, Källström ou Cris sont partis, cela ne découle pas du choix aveugle du président. Nous avons reçu des offres et les joueurs ont choisi de partir."
Lloris avait pourtant été déclaré "intransférable" en début de mercato par le président Aulas.