S'il a jusqu'ici toujours apporté son soutien à Hubert Fournier (voir ici), même au plus fort de la tempête et de la série de trois défaites consécutives contre Nice (0-3), La Gantoise (1-2) et Montpellier (2-4), Jean-Michel Aulas s'est fait moins catégorique ce vendredi, à la veille de Lyon-Angers. Interrogé par le site d'Eurosport, le président de l'OL n'a pas totalement exclu un départ de son entraîneur en cas de contre-performance contre le promu.
"Joker. C'est une question trop binaire. Nous pouvons perdre en signant une belle performance. Je vous rappelle que nous avons touché 12 fois les poteaux cette saison…", a nuancé le dirigeant, inquiet de la perte de pouvoir de Fournier dans le vestiaire lyonnais. "Il est sorti des choses dans la presse, des fuites. Notamment la lettre écrite aux joueurs ou la causerie. (…) Or si ces choses sortent, c'est qu'il n'y a pas une maîtrise totale du vestiaire", a-t-il regretté.
Pour JMA, l'heure est grave. "Pour le moment, on est au bord du précipice à 3 points de la 2e place mais aussi à 3 points de la 10e. Tout le monde peut avoir à subir une décision qui n'est pas habituelle mais qui peut sauver le club. Si les choses vont plus mal, je ne resterai pas prisonnier de mes principes", a confié le président de l'OL, habituellement peu adepte des licenciements d'entraîneur en cours de saison. A Fournier de motiver ses troupes s'il ne souhaite pas devenir l'exception qui confirme la règle.