Alors que Jean-Michel Aulas réclamait des "sanctions exemplaires" pour Marseille après les incidents qui avaient provoqué linterruption du match contre Lyon (1-1, le 20 septembre), la Ligue de Football Professionnel na infligé que deux rencontres à huis clos partiel au club phocéen (dont un match déjà purgé) et une amende de 40 000 euros. Il fallait donc sattendre à la réaction du président lyonnais, absent lors de la réunion de la commission jeudi.
"Je navais rien à faire là-bas puisque, dans cette affaire, je suis la victime. Et puis il valait mieux que je sois absent, parce que, sinon, la commission aurait pu réellement sanctionner Marseille. Et cela aurait été dommage pour lOM", a ironisé le dirigeant en répondant au quotidien Le Parisien. "On aura des jours meilleurs Je suis abasourdi. (...) La commission de discipline a voulu récompenser Marseille pour avoir réglé son problème avec ses supporters. Sincèrement, je ne mattendais pas à ça."
Comme quoi, la LFP n'est pas à la botte de Jean-Michel Aulas, contrairement à ce qu'en disent certains. Sa récente sortie contre le calendrier de Ligue 1 en est un autre exemple (lire ici).