Le président de l'OL Jean-Michel Aulas regrette que la confrontation entre la LFP et l'AS Monaco soit frontale, au sujet de la relocalisation du siège social du club princier.
"Monaco se défend, c'est son intérêt. Je faisais partie des gens qui prônaient les discussions avant la prise de décision à la Ligue. On part après dans des choses extrêmement complexes. Je pense qu'il y avait mieux à faire avec des discussions. Là , le conseil d'état peut trancher de manière très nette alors que par la décision, on aurait pu aboutir à des choses plus réalistes", a-t-il regretté, avant d'évoquer une solution alternative à laquelle il avait songé.
"Ma proposition, c'était de demander à ce que quand on n'a pas son siège social en France, on s'engage à prendre un minimum de joueurs français qui eux, fiscalement, ont les mêmes contraintes, et limiter le nombre de joueurs étrangers qui ne payent pas d'impôt", a expliqué Aulas, qui s'est réjoui de l'arrivée d'investisseurs ambitieux à Monaco mais redoute la concurrence féroce à venir.