Mort-né, le projet de la Super Ligue avait été notamment lancé par le président de la Juventus Turin Andrea Agnelli. Proche du dirigeant italien avant cette histoire, le boss de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas a été particulièrement déçu par la trahison de son homologue turinois.
"J’en ai discuté avec le président de l’UEFA Aleksander Ceferin à Montreux. Je lui ai raconté que j’avais essayé d’appeler Andrea Agnelli dimanche et qu’il ne m’avait pas répondu. Ceferin m’a dit que lui-même n’avait pas pu l’avoir en direct. Cela nous met mal à l’aise parce qu’Andrea Agnelli, dont j’étais proche, avait toute notre confiance. Il y avait une relation personnelle et professionnelle. Il y a une énigme qui nous transperce. La forme surprend encore plus que le fond. (...) La déception est immense sur l’homme. J’aurais au moins aimé qu’il dise, samedi ou dimanche, qu’il allait se passer quelque chose. Il avait sûrement de bonnes raisons, mais on ne les a pas connues... Ça crée un vrai problème de fond. J’ai le sentiment d’avoir été floué", a confié Aulas pour le quotidien L'Equipe ce jeudi.