Précurseur des pelouses synthétiques en France avec l’AS Nancy-Lorraine, le FC Lorient va faire machine arrière. D’après le quotidien Le Télégramme, la mairie de la ville, en accord avec le club, a opté pour un retour à une pelouse hybride à partir de l’été 2016, six ans après avoir pris la décision inverse.
Régulièrement décrié pour les blessures qu’il engendrerait, le synthétique du Moustoir aurait dissuadé certains joueurs de venir à Lorient. L’attaquant Abdul Majeed Waris (24 ans, 8 matchs et 3 buts en L1 avec Lorient cette saison) aurait notamment hésité l’été dernier avant de franchir le cap (voir ici). L’aspect financier est également entré en ligne de compte puisque le retour à une pelouse hybride coûtera 1,2 million d’euros à la mairie (dont 300 000 euros pris en charge par le FCL).
Remplacer le synthétique, qui s’est considérablement dégradé au cours des derniers mois, par une autre pelouse du même type aurait coûté deux fois moins cher, mais cette décision engendrait un risque. En effet, la dérogation accordée par la LFP aux Merlus pour jouer sur une pelouse synthétique prend fin en 2018 et rien n’indique qu’elle aurait été prolongée au-delà de cette échéance.
Les équipes vaincues au Moustoir auront une excuse en moins.