Avec l'instauration du fair-play financer, le LOSC va devoir réduire son train de vie. Michel Seydoux en a bien conscience et sait déjà que son club va devoir se séparer de quelques cadres cet été pour rester dans les clous.
"Le fair-play financier conduit à geler les positions. Des clubs comme Paris et Monaco, je ne vois pas comment on pourrait les empêcher de grimper. Prenez, en revanche, un club comme le nôtre. Si l'UEFA nous dit de façon définitive : 'Vous avez 60 millions d'euros de recettes, donc vous ne pouvez pas dépenser plus', cela signifie qu'on ne peut pas augmenter notre budget pour nous rapprocher de Marseille ou de Lyon. Comment, dans un monde libre, peut-on bloquer quelqu'un qui veut investir ? Le fair-play financier est une bonne intention, mais sa mise en application me paraît quasi-impossible", explique le président des Dogues dans France Football.
"Entre les investissements consentis pour le centre de vie de Luchin, le nouveau stade, avec, en plus, désormais, la perspective de ne plus jouer la Ligue des Champions, nous sommes dans l'obligation de revenir à des fondamentaux. C'est-à -dire la formation, la postformation et une équipe professionnelle qui va être, par définition, rajeunie, poursuit Seydoux. Nos frais généraux ont augmenté, donc on coupe dans ce qui est malléable dans un budget : la masse salariale."
En clair, des joueurs comme Salomon Kalou, Marko Basa ou Rio Mavuba ne devraient pas être retenus en cas de bonne offre.