Mauvaise opération pour l’AS Monaco. Trop brouillon et pas aidé par l’arbitrage, le club de la Principauté a concédé une défaite à domicile contre Benfica (0-1) ce mercredi en barrage aller de la Ligue des Champions.
Deux mois et demi après le match entre les deux équipes en phase de ligue, marqué par un arbitrage polémique en défaveur de l'ASM (défaite 2-3), Embolo a fait la moue lorsque, dès l'entame, l'arbitre n'a pas bronché devant une charge de la défense portugaise sur l'attaquant suisse dans la surface. Mais Monaco est resté dans son match face à une formation lisboète peu dangereuse. L'équipe monégasque s'est même procuré la plus belle occasion du premier acte grâce à Akliouche. Sur une très bonne combinaison avec Golovin, le jeune milieu offensif a obligé Trubin à se détendre sur sa gauche pour repousser une frappe qui prenait le chemin des filets.
Cette action d'Akliouche a été la seule étincelle d'une première période assez décevante. Les Monégasques avaient globalement la possession du ballon mais étaient trop imprécis pour peser sur la défense de Benfica. Solide mais rarement dangereuse, la formation portugaise a attendu les dernières minutes du premier acte pour afficher des intentions offensives. Mais seule une frappe de Carreras a obligé Majecki à s'employer. Le public du Stade Louis-II n'a donc pas eu beaucoup d'occasions à se mettre sous la dent au cours des 45 premières minutes.
La rencontre a basculé en début de seconde période pour Monaco. Seulement trois minutes après la reprise du jeu, Salisu ne parvenait pas à arrêter Pavlidis, parti à la limite du hors-jeu pour battre Majecki d’un ballon piqué (0-1, 48e). Un premier coup dur pour l’ASM, suivi d’un second quatre minutes plus tard avec l’expulsion d’Al-Musrati pour un second avertissement reçu suite à une contestation après une faute de Carreras. C’était sévère... Car même si le milieu de terrain a en effet réclamé un carton jaune, son attitude était très calme et pas vraiment insistante auprès de l’arbitre. Et Carreras, déjà averti, restait sur le terrain malgré ses interventions limites.
A dix contre onze, Monaco n’a jamais donné le sentiment d’être capable de revenir dans la partie. Il n’y a pas eu de révolte chez des joueurs monégasques assommés par ce double coup du sort en début de seconde période. Conséquence, Benfica a géré assez sereinement son avantage jusqu’au coup de sifflet final. Les joueurs d’Adi Hütter devront montrer beaucoup plus dans une semaine à Lisbonne pour espérer voir les 8es de finale de la Ligue des Champions. Ce sera sans Vanderson ni Zakaria, deux joueurs avertis ce soir et suspendus pour le prochain match.