Dominateur, le RB Leipzig a logiquement pris le dessus sur l’Atletico Madrid (2-1), ce jeudi, en quart de finale de la Ligue des Champions.
Très joueurs et incisifs, les Allemands dominaient outrageusement le début de partie. Un jeu léché, du mouvement, Leipzig mettait un gros rythme. Et pourtant, c’était bien l’Atletico qui se montrait le plus dangereux. Après un bon relais avec Lodi, Carrasco chauffait les gants de Gulacsi, vigilant sur la frappe du Belge au premier poteau. Le gardien hongrois était d’ailleurs tout heureux de voir une tête de Giménez être repoussée par sa défense.
Malgré ces frayeurs, Leipzig gardait le ballon et poursuivait sa domination grâce à une supériorité technique évidente. Mais la précision dans le dernier geste n’était pas au rendez-vous, avec un Nkunku aussi disponible que timide dans ses choix. Preuve que la rencontre était disputée, Savic et Halstenberg se télescopaient dans un énorme choc pour le ballon. Plus de peur que de mal pour les deux joueurs qui tenaient bon jusqu’à la pause.
Au retour des vestiaires, Leipzig trouvait la faille. Après une superbe action collective, Olmo profitait d’un service millimétré de Sabitzer pour tromper Oblak d’une tête croisée (1-0, 51e). Un but mérité qui obligeait Diego Simeone à réagir en lançant Joao Félix. L’entrée du prodige portugais permettait aux Colchoneros d’être plus menaçants. Et bingo, l’ancien joueur de Benfica obtenait un penalty pour une faute de Klostermann, qu’il transformait sans problème (1-1, 71e).
Surpris, les hommes de Julian Nagelsmann accusaient le coup et reculaient énormément face à des Rojiblancos bien plus entreprenants et tranchants. Mais alors que Leipzig était au bout du rouleau et proche de la rupture, la chance lui souriait à nouveau. Seul à l’entrée de la surface, Adams était tout heureux de voir sa frappe complètement écrasée être déviée par Savic pour tromper Oblak (2-1, 88e). Un coup dur sort pour l’Atletico, qui laisse son adversaire du soir retrouver le Paris Saint-Germain dans cinq jours.