On le disait fébrile et amoindri après ses deux contre-performances en Bundesliga, mais le Bayern Munich a réservé une réponse musclée sur le terrain en étrillant la Lazio Rome (4-1) chez elle ce mardi en 8es de finale aller de la Ligue des Champions. Malgré l'ampleur du score, les Italiens n'auront pas été ridicules dans le jeu, mais ils auront payé au prix fort leur naïveté et leurs grossières erreurs défensives face à un tenant du titre impitoyable et qui a déjà mis un pied et quatre orteils en quart de finale.
Les deux équipes ne décevaient pas et proposaient un début de match ouvert et équilibré. Et l'ouverture du score ne tardait pas ! Quelques instants après avoir raté une reprise à bout portant, Lewandowski profitait en effet d'une offrande de Musacchio, auteur d'une passe en retrait suicidaire, pour mettre le Bayern en tête (0-1, 9e).
Ce but avait le mérite de provoquer une réaction chez les hommes de Simone Inzaghi qui manquaient toutefois de se faire punir à nouveau sur une talonnade non cadrée de Sané. De plus en plus offensifs, les Italiens pouvaient se plaindre d'un penalty oublié après une obstruction pourtant nette de Boateng sur Milinkovic-Savic, mais la VAR, après avoir revu l'action de manière étonnamment rapide, ne bronchait pas... En plein temps faible, les visiteurs se montraient impitoyables et doublaient la mise sur une attaque rapide conclue par la frappe croisée du jeune Musiala (0-2, 24e). Alors qu'ils poussaient fort pour revenir, les Laziales payaient leurs approximations techniques dans la surface adverse et, après un sauvetage de Reina face à Lewandowski, ils se faisaient à nouveau punir sur un contre conclu par Sané (0-3, 42e).
Le cauchemar se poursuivait au retour des vestiaires pour les Transalpins avec un but contre son camp d'Acerbi sur un centre de l'ailier allemand (0-4, 47e). Mais la Lazio n'abdiquait pas et Correa réduisait le score aussitôt (1-4, 49e). Le buteur cherchait à récidiver dans la foulée mais il se heurtait à la main ferme de Neuer. Les locaux avaient le mérite de continuer à jouer jusqu'au bout afin d'inscrire un deuxième but, mais le gardien allemand n'était plus du tout inquiété et les hommes d'Hansi Flick pouvaient tranquillement gérer la fin de partie. Le match retour le 17 mars devrait s'apparenter à une simple formalité…