Comme nous vous l'expliquions récemment (voir ici), les plus grands clubs européens poussent pour transformer la Ligue des Champions en une compétition quasi-fermée. Dans L'Équipe, le directeur général exécutif de la LFP, Didier Quillot, a tiré la sonnette d'alarme face à cette réforme, qui pourrait voir le jour en 2024.
"Ce projet est dangereux pour trois raisons. Il alourdirait significativement le calendrier. Il y aurait en effet 14 matchs au lieu de 6 lors des poules. Un joueur international qui irait en finale de la C1 pourrait donc jouer entre 70 et 80 matchs sur une saison. Les clubs qualifiés pour les 8es de finale et qui participeraient à la L1, à la Coupe de France et à la Coupe de la Ligue disputeraient deux rencontres par semaine entre août 2024 et juin 2025. Ces clubs auraient évidemment des équipes A et B, la première en C1 et l'autre en championnat. Mais nous avons besoin de l'équipe A du PSG, pas de la B", a déclaré Quillot dans le quotidien.
"Il existe un autre risque, pour les sélections nationales celui-là , car il est prévu de réduire le nombre de semaines pour les sélections. Et enfin, il y a un risque pour la survie des Coupes nationales. (…) En plus de tout ça, la lutte pour le podium que nous avons cette saison n'existerait plus", a déploré le DG exécutif de la LFP.