Une nouvelle belle soirée de Ligue des Champions pour le Stade Brestois ! Opposé au champion d'Allemagne en titre, Brest a décroché un très bon nul à domicile contre le Bayer Leverkusen (1-1) ce mercredi lors de la 3e journée. Avec 7 points, le club breton peut continuer de rêver à une qualification.
Brest et Leverkusen ont deux grands talents : Lees-Melou et Wirtz. Dans cette rencontre, c’est le second qui a d’abord concrétisé la domination des Allemands en première période. Avant la demi-heure de jeu, Wirtz profitait de la désorganisation de la défense brestoise, suite à un renvoi d’Haïdara intercepté par Hofmann, pour donner l’avantage à son équipe d’une frappe depuis l’entrée de la surface (0-1, 24e). Un avantage logique puisque les visiteurs s'étaient montrés supérieurs tactiquement et techniquement au cours du premier acte.
Mais Brest possède donc aussi un joueur capable de changer le cours d’une rencontre. Pour son troisième match seulement de la saison, après une longue absence à cause d’une blessure, Lees-Melou a encore démontré son talent. Sur un centre de Camara venu de la gauche, le milieu brestois rallumait le Roudourou d’une magnifique volée du droit depuis l’entrée de la surface (1-1, 39e) ! Un but contre le cours du jeu, tant Leverkusen avait la mainmise sur la rencontre, qui a permis aux Finistériens de rester en course pour un nouvel exploit au moment du retour des deux équipes aux vestiaires à la pause.
Ce but a surtout relancé totalement Brest dans cette partie. Dès le retour des vestiaires, les Brestois ont monté leur niveau d’un cran et fait totalement déjouer Leverkusen. Emmenés par un Lees-Melou inarrêtable, et auteur de deux belles frappes, les Bretons étaient bien plus dangereux dans le second acte et tenaient beaucoup plus le ballon face à une formation allemande moins sereine. A l’heure de jeu, Xabi Alonso a donc fait des premiers changements pour essayer de relancer son équipe sur la pelouse du Roudourou, faisant entrer des habituels cadres, comme Xhaka et Frimpong.
Mais la confiance était dans le camp brestois et Camara a inquiété le gardien adverse Kovar sur une frappe dangereuse depuis l’entrée de la surface. De l’autre côté, Bizot a finalement passé une seconde période très tranquille. Et c’est Brest qui s’est procuré la dernière occasion de but de la rencontre mais Baldé, bien lancé dans la surface, a envoyé sa frappe dans le petit filet. De quoi presque donner des regrets aux Brestois, malgré une fin de match un peu plus tendue face à la pression allemande.