le 08/03/2010 à 22h38

L2 : Laval 3-3 Metz

Le Stade Lavallois recevait ce lundi soir le FC Metz au Stade Francis Le Basser. Les deux équipes se sont quittées sur le score de 3-3. Auteurs d'une meilleure entame, les Lorrains ouvraient la marque par Sylvain Wiltord. Le super joker récupérait un ballon aux 20 mètres et transmettait à Pied. Le joueur issu du centre de formation de l'OL lançait le champion d'Europe 2000, qui croisait parfaitement sa frappe (8e, 0-1). Les Grenats manquaient ensuite le break de peu, par Mendy (12e, poteau) et Pied, taclé aux six mètres par Coué alors qu'il s'apprêtait à reprendre un centre rasant de... Mendy (20e). La première riposte, timide, des Mayennais intervenait sur une frappe cadrée de leur maître à jouer Hamouma, qui n'inquiétait pas Marichez (23e). Après deux bons débordements de ce même Hamouma (25e, 27e), Do Marcolino, lancé en profondeur, menaçait Marichez mais le gardien messin sortait bien (29e). Alors que Metz aurait sans doute dû obtenir un penalty sur un contre de la main dans la surface, Laval égalisait par l'omniprésent Hamouma, bien placé pour conclure de près un excellent travail de Genest (39e, 1-1). Metz manquait d'un rien de reprendre les devants mais la tête de Mendy, bien servi par Johansen sur coup franc, trouvait la transversale (45e +1). Au retour des vestiaires, les hôtes frappaient sur leur première occasion, Do Marcolino faisant mouche de la tête sur corner (47e, 2-1). Sonnés, les Messins avaient du mal à sortir la tête de l'eau, et Laval faisait le break après l'heure de jeu. Coué débordait et centrait pour Genest dont la frappe était repoussée mollement par Marichez. A l'affût, Do Marcolino s'offrait le doublé (63e, 3-1). L'international gabonais se claquait sur l'action et cédait sa place à Raddas. Rentré à la place de Wiltord, Bourgeois profitait d'un relâchement défensif adverse pour réduire la marque en contre (78e, 3-2). Le second remplaçant messin allait également se montrer décisif : profitant d'un mauvais renvoi défensif adverse, Omotoyossi éliminait son défenseur d'un contrôle orienté de la poitrine avant de trouver les filets une puissante frappe croisée du gauche (87e, 3-3). Ce match fou n'avait finalement pas choisi son camp.
(Par Patrick Juillard)
Ça a fait le BUZZ actuellement